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PRESENTATION
Cheffe de file de la jeune génération flamenca, Rocío Molina fait partie des têtes chercheuses qui explorent de nouvelles voies pour un flamenco vivant, à partager avec les nouvelles générations. Mettant à profit une technique éblouissante, Rocío Molina fait imploser les frontières du flamenco pour le réinventer.
Ici, elle dansera avec les frontières et fera dialoguer les deux rives de la Méditerranée en conviant la formation musicale Sabîl : le compositeur et joueur de oud palestinien Ahmad Al Khatib, le percussionniste Youssef Hbeisch et la clarinettiste Lena Nowak.
Héritier d’une autre grande tradition née dans un Moyen-Orient qu’il a dû quitter pour l’exil, Ahmad Al Khatib est un créateur curieux de langages autres que celui de ses racines. La rencontre entre son jeu profond, « fait de douleur et de douceur », avec l’énergie brûlante du flamenco est une promesse unique !

Rocío Molina est un prodige. Capable des plus étonnantes prouesses techniques, l’enfant rebelle d’Andalousie nous émeut tout autant qu’elle nous impressionne. Sa liberté et sa créativité nous entraînent toujours sur de nouveaux territoires.
Chorégraphe iconoclaste, Rocío Molina a inventé son propre langage basé sur la tradition réinventée d'un flamenco qui respecte ses essences et embrasse l'avant-garde. Radicalement libre, elle allie virtuosité technique, recherche contemporaine et risque conceptuel dans ses pièces. Sans craindre de nouer des alliances avec d'autres disciplines et artistes, ses chorégraphies sont des événements scéniques uniques qui se nourrissent d'idées et de formes culturelles allant du cinéma à la littérature, en passant par la philosophie et la peinture.
Danseuse polyvalente, Rocío Molina est l'une des artistes espagnols avec la plus grande projection internationale. Ses œuvres ont été vues dans des théâtres et des festivals tels que le Barbican Centre à Londres, le New York City Centre, l'Esplanade à Singapour, le Tanz Im August Festival à Berlin, le SPAF Festival à Séoul, le Stanislavski Théâtre à Moscou, le National Le théâtre de Taïwan, les Dansens Hus à Oslo et Stockholm, les Transamériques à Montréal, le Théâtre National Chaillot à Paris ou le Bunkamura à Tokyo; dans les théâtres ou festivals nationaux comme El Español ou Teatros del Canal de Madrid, la Biennale de Flamenco ou le Théâtre Central de Séville, le Festival Grec p el Mercat de les Flors à Barcelone, le Cervantès à Malaga, le Festival de Jerez ... n'en citer que quelques-uns.

La musique arabe se renouvelle telle un arbre étirant vers de multiples directions, des branches issues de racines communes. Et le trio Sabîl incarne une de ces avancées, où composition et techniques puisent à la tradition, pour engendrer l'innovation.
Porté par la profondeur lyrique du luthiste Ahmad Al Khatib, et la virtuosité de Youssef Hbeisch (percussions) et Léna Nowak (clarinette), Sabîl nous invite vers des lieux empreints de désir et de nostalgie qui palpitent au fond de nous, et nous ramènent sans cesse vers des univers particuliers en quête d'expériences inédites. Le trio nous offre ainsi la vision d’un avenir musical oriental. La musique s’infiltre au plus intime de la compréhension de l’être, dans ses émotions, ses espoirs, ses rêves, ses cauchemars.
Compositeur et âme du groupe Ahmad maîtrise sur le bout des doigts sa culture musicale ancestrale. En continuateur déjà reconnu, il la tire vers de nouveaux développements. Il accomplit brillamment un cursus de musicologie et violoncelle occidental classique. Après plusieurs années passées à enseigner au Conservatoire national de Musique Edward Saïd à Jérusalem-Est, il est forcé de quitter la Palestine, publie des ouvrages qui font maintenant référence d’enseignement du oud et de transcription musicale pour les compositeurs arabes.